Quel statut juridique choisir ?

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Le choix du statut juridique d’une entreprise est déterminant pour son avenir et sa croissance. Chaque type de société offre des avantages et des inconvénients qu’il convient d’analyser avant de se lancer ! 

FYD Création Conseil peut vous aider à choisir le statut juridique le plus adapté à vos besoins et vos perspectives d’avenir ! Nous vous garantissons des conseils sur mesure sur le choix du statut juridique le plus judicieux à adopter pour votre projet de création d’entreprise.

La structure juridique est un élément complexe, vous aurez sûrement la possibilité d’opter pour plusieurs formes juridiques mais il est important de trouver celle qui vous correspondra le mieux. 

Voici les principales formes de statuts juridiques (avantages et inconvénients) :

1. SARL, SAS et SA

Ces différents statuts sont adaptés aux entreprises plus grandes qui ont pour volonté de se développer.

La SARL (société à responsabilité limitée) est un statut juridique connu pour les petites et moyennes entreprises. Elle doit être composée de deux associés minimum. Lorsqu’elle ne compte qu’un dirigeant SARL unipersonnelle, elle est appelée EURL (entreprise unipersonnelle à responsabilité limitée)

L’avantage ? Le capital social est fixé par les associés eux-mêmes. 👍🏻

Les propriétaires ne peuvent utiliser leurs biens personnels pour combler les dettes de l’entreprise en cas de faillite ou faute de gestion.

La SA (société anonyme) est plus complexe. Les actionnaires peuvent lever des fonds en vendant des actions mais la capital minimum est fixé à 37000€. Elle doit être constituée de deux actionnaires minimum et peut compter un conseil d’administration de plusieurs membres. Ils doivent se réunir une fois par an pour une assemblée au cours de laquelle sont validés les comptes. 

Elle est souvent utilisée pour les grandes entreprises qui veulent lever des fonds importants. 

La SAS (société par actions simplifiées) est un statut plus souple qui offre une responsabilité limitée aux actionnaires et une grande flexibilité en matière de gestion. Les associés fixent le capital social ainsi que l’organisation de la société. La SAS peut être dirigée par une seule personne, on appellera cela une SASU (société par actions simplifiées unipersonnelle).

2. L’auto-entreprise ou micro-entreprise

L’auto-entrepreneur (aussi appelé micro-entrepreneur) est la forme juridique la plus simple et la plus accessible pour les personnes qui souhaitent lancer leur activité professionnelle dans l’entreprenariat. Dans le statut d’auto-entrepreneur, aucun capital social n’est requis et les formalités sont assez simples à réaliser.

En revanche, ce statut ne convient pas aux entreprises qui veulent se développer rapidement et qui souhaitent faire des levées de fonds.

3. L’entreprise individuelle

C’est la forme la plus simple dans la création d’entreprise. Le dirigeant est responsable de toutes les dettes de l’entreprise puisqu’il n’y a pas de différence entre ses biens et ceux de l’entreprise en question. Il ne peut pas avoir d’associé, il est donc responsable de toutes les décisions.

Elle est souvent choisie pour les petites entreprises qui n’ont pas besoin de levée de fonds, d’ailleurs, aucun apport n’est requis.

Quelle différence avec l’auto-entrepreneur ? 🤔

Elle réside uniquement dans le fonctionnement du régime. L’auto-entrepreneur bénéficie d’obligations comptables allégées tandis que l’entrepreneur individuel est soumis au régime réel.  

4. SCS et SNC

La SCS (société en commandite simple) est similaire à la SNC. Elle est destinée aux personnes qui n’ont pas les fonds nécessaires pour mettre en place leur projet. De ce fait, la différence est que les propriétaires sont divisés en deux parties : les commanditaires et les gérants. 

Les commanditaires sont des associés passifs qui ont investi dans le projet tandis que les gérants sont les personnes physiques qui gèrent la société. 

La responsabilité est limitée pour les actionnaires mais ils perçoivent une part des bénéfices. 

La SNC (société en nom collectif) est proche de l’entreprise individuelle. La différence réside dans le partage des bénéfices et des responsabilités puisqu’elle doit être constituée au minimum de deux associés. La responsabilité des associés est identique, les propriétaires sont solidairement liés restent néanmoins responsables des dettes et de la mauvaise gestion le cas échéant.

5. La SCI

La SCI (société civile immobilière) est constituée d’un minimum de deux personnes associées qui gèrent des biens immobiliers. Ces biens sont détenus par la SCI et chaque associé d’entre reçoit les parts sociales en fonction de son apport. 

Dans la SCI, les statuts doivent être rédigés et désignent un gérant pour la gestion.

4. SCM et SCP

La SCM (société civile de moyens) et la SCP (société civile professionnelle) sont réservées aux professions libérales (professions médicales : sage-femmes, médecins, dentistes…, architecte, avocat, expert-comptable…).

Dans la SCM, chaque associé détient son propre chiffre d’affaires. Elle permet toutefois de réduire les coûts en partageant les dépenses et gérer en commun les biens (locaux, matériels…). 

La SCP est un rassemblement d’associés (plusieurs médecins réunis dans un cabinet par exemple) qui se partagent les bénéfices. Le chiffre d’affaires et les bénéfices sont distribués en fonction de la quote-part de chaque associé.

Choisir la forme juridique la plus adaptée n’est pas chose facile, c’est pour cette raison que FYD Création Conseil vous aide non seulement à la création d’entreprise mais aussi à choisir un statut juridique adapté à vos besoins et vos perspectives d’évolution.

Créer une société ? Changer de statut juridique ?